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| LA MALAISIE FAIT SA PLACE SOUS LE SOLEIL AFRICAIN | |
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| Si la Chine reste le partenaire le plus en vue du continent, il n’en demeure pas moins que d’autres pays émergents de l’Asie jouent des coudes pour s’imposer dans un continent qui est considéré comme l’avenir de l’économie mondiale, de par l’importance de ses matières premières, mais aussi de la jeunesse de sa population. Discrète, mais pourtant incontournable, la Malaisie fait partie de ces nouveaux partenaires du continent africain.
Sans chercher à se positionner en opposition frontale aux anciennes puissances coloniales ou aux États-Unis d’Amérique, comme peut le faire la Chine, sans envoyer des armées de travailleurs manuels au potentiel d’intégration faible, la Malaisie propose une autre forme de partenariat moins intrusif et ne bouleversant pas les équilibres sociaux ou le tissu productif local. | |
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| ASHOK VASWANI L’INDO-GUINÉEN | |
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| Alors que l’on reproche aisément à la diaspora chinoise en Afrique d’être dans un entre-soi économique sans off rir d’opportunités aux travailleurs locaux, les investisseurs indiens ont toujours eu une approche diff érente. Appréciés par les pays africains pour leur capacité à créer des emplois dans le secteur privé, ils sont les moteurs d’une économie animée par d’autres valeurs, plus entrepreneuriales et plus en phase avec les standards de l’économie de marché. | |
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Edito - Brésil, sixième puissance économique mondiale devant la Grande Bretagne |
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Dégât colatéraux |
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Soulé DIAWARA © PAYS-EMERGENTS.COM |
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Le Brésil est devenu la sixième puissance économique
mondiale cette année. Ainsi la Grande-Bretagne, qui fût la première puissance industrielle du XIXe
siècle, a-t-elle reculé d’un cran pour céder la place à la deuxième économie des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).
Au-delà des performances économiques, le Brésil ne
cache plus son ambition d’occuper une place de choix dans le concert des nations. Il fait partie du G20. Son activisme et son volontarisme le poussent sans cesse à conquérir des espaces diplomatiques et stratégiques en Afrique principalement, et partout où l’infl uence des pays occidentaux se fait éclinante.
La Chine est devenue son premier partenaire commercial devant les États-Unis – qui considéraient cette partie de l’Amérique du Sud comme leur chasse gardée – avec une progression des exportations qui a bondi de 3,14 % du PIB en 2002 à 6,20 % en 2006, pour atteindre 10 % aujourd’hui.
Derrière ces performances économiques xceptionnelles et le volontarisme diplomatique dont il fait montre, se cache l’un des pays les plus inégalitaires au monde. En dépit des eff orts fournis par l’ancien président Lula (lui-même issu d’un milieu populaire) pour réduire les disparités criantes au sein de la
société brésilienne, et la poursuite de sa politique par l’actuelle présidente, Dilma Rousseff , beaucoup reste à faire. Le coeffi cient Gini qui mesure le degré d’inégalité dans la distribution des
revenus d’une société, est de 0,53 au Brésil, ce qui place le pays derrière la Chine, dont l’indice est de 0,47.
Les instruments de lutte contre la pauvreté mis en place par le président Lula : la Bolsa Familia (Bourse des familles dont 14 millions de Brésiliens ont bénéfi cié), et la politique de relance de la demande intérieure qu’il a instituée, ont incontestablement
augmenté le pouvoir d’achat des familles démunies et ont conduit à la création de 14 millions d’emplois durant son mandat.Toutefois, ils n’ont pas suffi à remédier aux inégalités de la société brésilienne qu’ont contribué à accentuer une fiscalité basée sur l’impôt indirect et une taxation foncière insignifi ante pour un pays dont 40 % des terres appartiennent à 1 % de la population.
À la lumière de ce qui précède, des eff orts de distribution des richesses doivent être menés pour que le Brésil mérite le rang de grand pays auquel il aspire. Il n’est de grand pays que celui qui
concilie croissance économique et lutte contre les inégalités et la pauvreté. Les perspectives sont encourageantes mais la route sera encore longue.
D Dans la nuit du 21 au 22 mars, le Mali a connu son troisième coup d’État depuis l’accession du pays à la souveraineté nationale en 1960. Ce putsch militaire survient vingt et un ans après celui de mars 1991. Autant celui de 1991 n’avait pas surpris les observateurs nationaux et internationaux, autant celui de 2012 a pris tout le monde de court.
Pour quelle raison ? Depuis plus de vingt ans, le Mali qui incarnait une stabilité politique et un effort démocratique certain était devenu un modèle pour l’Afrique. Derrière ces apparences, le pouvoir
d’Amadou Toumani Touré (ATT pour les intimes) était gangrené par une corruption qui n’a d’égal que l’enrichissement outrageux et scandaleux du premier cercle du pouvoir.
Mais la principale raison de ce putsch est à rechercher dans l’incapacité du pouvoir malien à faire face à deux guerres : l’une menée contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et l’autre
contre le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
Autant la guerre contre AQMI est régionale, voire
internationale, autant celle contre le MNLA est une affaire strictement malienne, une conséquence de la disparition du régime de Kadhafi.
En effet, la guerre contre l’ancien dirigeant libyen et son régime et l’installation du CNT à Benghazi ont eu des onséquences fâcheuses sur la stabilité de toute la sous-région du Sahel (Mali, Mauritanie, Niger et Tchad). Pour le moment, c’est le maillon faible qui a cédé. Le pillage des arsenaux considérables de l’ex-régime libyen par des groupuscules entretenus financièrement et politiquement par le colonel Kadhafi, laisse
penser que les manœuvres ne font que commencer.
La chute du régime d’ATT est le premier « dégât collatéral » de la guerre que l’OTAN a déclenché contre le régime de Kadhafi |
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